Les Docks à Marseille : la performance à tous les niveaux

Nous vous l’avions annoncé dans notre précédente newsletter : Foncière INEA a acquis en décembre 2014 un deuxième immeuble Ywood Business, à Marseille. Forte du succès de son premier investissement en bois à Aix-en-Provence, Foncière INEA confirme ainsi sa confiance dans la construction en bois massif, innovante et écoresponsable. L’ensemble de bureaux est encours de construction et sera livré à l’été 2015.L’investissement est sécurisé sur le plan locatif, puisque le groupe NEXITY y installera son siège régional et ses filiales, et ce via des baux de longue durée.

L’immeuble se situe dans le secteur des Docks Libres de la cité phocéenne – à la lisière du quartier d’affaires Euromed -, s’inscrivant ainsi dans le vaste programme de réhabilitation de la zone. On doit ses lignes architecturalesau cabinet Carta Associés, à qui la ville doit déjà denombreux ouvrages prestigieux,notamment le MuCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) et le Musée d’Histoire de Marseille.

Avec ses 6 étages, Les Docks peut s’enorgueillir d’être l’immeuble tertiaire en bois massif le plus haut de France ! Autre atout notable, ses performances énergétiques : si les 3 700m2 de bureaux respectent d’ores et déjà les normes thermiques RT 2012, l’ambition clairement affichée par le promoteur est de dépasser cet objectif règlementaire de 20 % (pour atteindre le niveau « RT 2012 – 20% ») !

Le bois… et pourquoi pas ?

Quand on parle d’investissement immobilier, a fortiori à long terme, on pense « pierre » et « béton ». Qu’en est-il du bois ? Bien qu’il soit le matériau de construction le plus ancien, on redécouvre aujourd’hui ses nombreux atouts, qui lui ouvrent de nouveaux horizons à l’aune d’un immobilier écoresponsable. Ses qualités thermiques – il est 20 fois plus isolant que le béton – en font un matériau essentiel des constructions à énergie positive ; son excellente capacité d’isolation phonique séduit ; enfin l’empreinte carbone d’un chantier bois est bien moindre que celle d’un chantier classique, grâce à un temps de construction considérablement réduit. Un gain de temps qui permet d’ailleurs d’absorber le surcoût initial de construction.

Le bois a résolument sa place dans l’avenir de la construction, à condition de dépasser certaines idées reçues !

À ceux qui doutent de sa longévité, il n’y a qu’à lever le nez vers les charpentes de nos cathédrales gothiques ! À ceux qui évoquent une moindre résistance aux agressions climatiques, que l’on regarde les chalets savoyards !

Quant à l’éternelle question du feu, certes le bois brûle, mais beaucoup plus lentement (0,67mm/minute) et surtout de manière beaucoup plus uniforme que les matériaux classiques – notamment le béton.Une structure en bois résiste donc mieux aux assauts de la chaleur qu’une structure métallique. En cas d’incendie, le temps d’intervention des secours est donc largement rallongé.

6 étages aujourd’hui pour Les Docks de Marseille… et pourquoi pas 40 étages dans un proche avenir ?Certains architectes américains y pensent déjà sérieusement !